Tanabata, également connu sous le nom de « fête des étoiles », est une célébration japonaise qui se déroule le septième jour du septième mois. Selon le folklore japonais, il s’agit du seul jour de l’année où les deux étoiles Altaïr et Véga peuvent se rencontrer.
À cette époque de l’année, la tradition veut que l’on écrive ses vœux Tanabata (appelés tanzaku) sur des bandes de papier colorées à suspendre à des arbres Tanabata fabriqués à partir de branches de bambou. Les locaux décorent aussi leurs maisons et les espaces publics.
Tanabata est l’un des cinq festivals traditionnels du Japon, connus sous le nom de gosekku, et une période intéressante pour visiter le pays. Cependant, les dates de Tanabata varient selon les régions.
Selon le calendrier lunaire, le septième mois est août et non pas juillet. Dans certains endroits comme la ville de Sendai, la fête est célébrée le 7 août, bien que la date officielle soit le 7 juillet.
Qu’est-ce que le festival de Tanabata ?
D’énormes festivals de Tanabata sont organisés dans l’ensemble du Japon. Le plus célèbre est le festival Tanabata à Sendai. Se rendre à Sendai est facile avec votre Japan Rail Pass et le trajet dure environ 2h30 depuis la capitale. Le festival Tanabata à Tokyo vaut également le détour.
Le style des festivals varie d’un endroit à l’autre, bien que la plupart implique des concours de décoration, ainsi que des défilés et une gamme d’activités festives. L’atmosphère est fantastique et les rues sont bordées de stands de nourriture.
Les souhaits de Tanabata sont écrits le premier jour du festival. Le lendemain, les arbres Tanabata décorés sont mis à l’eau dans la rivière ou l’océan ou sont brûlés comme offrande.
La tradition remonte au début du 17ème siècle, bien que sa popularité ait baissé après la restauration de Meiji (1868) et ait quasiment disparu pendant la crise économique qui a suivi la Première Guerre mondiale.
Cependant, après la Seconde Guerre mondiale, les festivals ont retrouvé une place importante dans le calendrier japonais.
L’histoire de Tanabata
La tradition de Tanabata est basée sur l’histoire romantique des amants maudits, Véga et Altaïr. Ils ne peuvent se rencontrer qu’une fois par an et seulement si le ciel est dégagé.
L’histoire est inspirée de la légende chinoise Qixi qui fut introduite au Japon au 8ème siècle. Elle est celle de deux amants : la princesse Orihime, une belle couturière, et Hikoboshi, un berger. Ils vivaient de différents côtés du fleuve céleste (représenté par la Voie Lactée).
Le père d’Orihime (Dieu des cieux) s’est mis en colère lorsqu’ils ont abandonné tous deux leurs devoirs à cause de leur dévotion l’un envers l’autre et il leur a interdit de se voir. Cependant, Orihime a imploré son père, et comme concession il leur a permis de se rencontrer une fois par an.
La nourriture des festivals Tanabata
La cuisine japonaise est renommée à travers le monde et la nourriture pendant Tanabata ne vous décevra pas. Certains des plats les plus importants comprennent :
- Takoyaki : boulettes de pâte frites fourrées de petits morceaux de pieuvre. Le plat est si populaire au Japon qu’il existe des chaînes de restauration rapide qui lui sont dédiées.
- Yakisoba : fabriqué à partir de nouilles frites mélangées avec du porc et du chou. Il est garni de sauce yakisoba et de mayonnaise.
- Okonomiyaki : crêpe savoureuse faite de pâte à frire et d’une variété d’ingrédients différents. Le nom se traduit par « grillé à votre guis e» en raison du nombre de variations.
- Yakitori : poulet grillé sur une brochette, servi avec des oignons nouveaux et une sauce yakitori.